Le questionnaire de l'école du sabbat présenté en français est disponible afin de faciliter votre étude.
Texte à étudier : Jn 5:17, 20, 36-40, 46, 47; Jn 13:18; Jn 17:12; Jer 2:13; Zac 9:9; Jn 8:12-30.
Verset à mémoriser :« Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé » (Jean 5:36, LSG).
Etude du Samedi Après-midi
Nous pouvons voir dans l’Évangile de Jean tout ce que Jésus avait dit et fait qui révèle qu’Il est le Messie (hammashiah), le Christ, venu en Israël. Et Il était venu, en effet, comme l’un d’entre eux, un Juif né à Bethléhem, comme les Écritures l’avaient prédit.
Pourtant, comme l’a écrit Jean, « Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l’a pas connu » (Jn 1:10, Bible Annotée). Il était dans le monde, le monde a été fait par Lui, et pourtant, le monde ne L’a pas connu? C’est une déclaration étonnante. Et, comme nous pouvons le voir dans Jean et dans les autres Évangiles, beaucoup de gens ne connaissaient pas Jésus alors qu’ils auraient dû Le connaitre, surtout à cause de tout ce qu’Il avait dit et accompli. De plus, les Écritures de l’Ancien Testament pointaient vers Lui.
Cette semaine, nous examinerons d’autres moyens par lesquels Jean a révélé Jésus comme le Messie, et nous verrons aussi pourquoi certaines personnes avaient continué à Le rejeter, malgré toutes les raisons puissantes qui prouvaient qu’Il était le Christ. Que pouvons-nous apprendre de leurs erreurs?
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 23 novembre.
Etude de Dimanche
En plus des miracles spécifiques que Jean a utilisés pour désigner Jésus comme le Messie, le livre contient également la plus vaste discussion sur les miracles, les œuvres et les prodiges que Jésus avait accomplis.
Les signes et les prodiges, en eux-mêmes, n’étaient pas une preuve de Sa messianité, parce que de nombreux prophètes, parfois faux, accomplissent également des miracles. Jean n’a pas parlé des miracles parce qu’ils indiquaient seulement un grand faiseur de miracles. Les miracles dont a parlé Jean avaient le caractère unique de désigner Jésus comme le Messie et de montrer qu’Il venait en effet de Dieu le Père Lui-même.
Lisez Jean 5:17, 20, 36-38. Comment ces versets décrivent-ils la relation entre Jésus et Dieu le Père, en particulier dans le contexte des miracles?
Jésus avait utilisé les miracles pour montrer Sa relation étroite avec le Père. Les deux ne faisaient qu’un. Les œuvres montraient que « le Père est en moi et que je suis dans le Père » (Jn 10:38, LSG; voir aussi Jn 14:10, 11.)
Le but de la venue de Jésus était d’accomplir les œuvres de Celui qui L’avait envoyé, afin que ces œuvres soient manifestées au monde. C’est-à-dire, Il était venu faire l’œuvre pour laquelle le Père L’avait envoyé, et les œuvres qu’Il avaient faites témoignaient, clairement, qu’Il venait du Père.
Toutefois, comme nous l’avons déjà vu, malgré les signes puissants et les témoignages de nombreuses personnes, les gens avaient choisi de ne pas croire. Les chefs religieux demandèrent à Jésus: « Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement. Jésus leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jn 10:24, 25).
Si Jésus avait déclaré ouvertement qu’Il était le Messie, les chefs religieux – cherchant à trouver quelque chose contre Lui – se seraient jetés sur Lui. Sachant cela, Jésus montra plutôt du doigt les œuvres qu’Il avait faites. Si Jésus avait dit qu’Il était le Christ, ils auraient facilement pu chercher à le nier. Mais comment pourraient-ils nier les miracles, les œuvres et les prodiges? C’étaient des témoignages puissants de qui Il était et d’où Il venait.
Comment pouvons-nous nous protéger contre la dureté de cœur que nous voyons chez ces chefs religieux? De quelles manières pourrions-nous être en train de lutter contre l’œuvre de Dieu dans notre propre vie?
Etude de Lundi
En plus des miracles et des témoignages spécifiques que Jean a utilisés pour désigner Jésus comme le Messie, il fait également appel à l’autorité de l’Ancien Testament et à ses prophéties, qui prédisaient l’œuvre de Christ. L’Ancien Testament est central, non seulement pour l’Évangile de Jean, mais aussi pour tout le Nouveau Testament. La justification de Jésus, de ce qu’Il était, de Ses origines, de ce qu’Il a fait et de ce qu’Il fera, est basée sur les Écritures, en l’occurrence l’Ancien Testament.
Lisez Jean 5:39, 40, 46, 47. Que nous enseignent ces textes sur l’attitude de Jésus à l’égard de l’autorité des Écritures?
Tout au long des Évangiles, Jésus souligne à maintes reprises l’autorité des Écritures comme un témoignage clé pour Lui. Par exemple, Jésus utilise souvent des évènements de l’Ancien Testament pour aider à se désigner Lui-même et à montrer ce qu’Il fait. Voici un cas où Il parle d’un évènement de Nombres 21:5-9. « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé » (Jn 3:14). Ici, non seulement Jésus se réfère à l’histoire, mais en l’utilisant pour se désigner Lui-même, Il nous donne essentiellement l’interprétation autoritaire de ce que l’histoire voulait transmettre.
Non seulement Jésus, mais d’autres aussi utilisent l’Ancien Testament pour désigner Christ. Par exemple, au début de l’Évangile de Jean, nous lisons les paroles de Philippe: « Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé » (Jn 1:45).
Lisez les textes suivants: Jn 13:18; Jn 17:12; Jn 19:24, 28, 36. Qu’enseignent-ils sur l’autorité des Écritures telles que comprises par Jésus et Jean? Que devrait nous dire cela sur le rôle crucial de toute les Écritures pour notre foi?
Quelles sont les forces qui, aujourd’hui, œuvrent subtilement ou ouvertement pour affaiblir notre foi en l’autorité de la Bible? Donnez votre réponse en classe le sabbat.
Etude de Mardi
Au cours d’une discussion avec les chefs religieux au sujet de Son identité, Jésus avait affirmé l’autorité des Écritures. À première vue, il semblerait inutile qu’Il le fasse parce que les chefs religieux croyaient aux écritures. Néanmoins, même avec eux, Jésus mettait l’accent sur l’autorité des Écritures, et Il le faisait afin de leur montrer qui Il était, peu importe à quel point leurs cœurs étaient durs et peu importe à quel point ils essayaient de lutter contre la conviction.
Pendant ce temps, Jean rapporte de nombreuses citations directes et des allusions à l’Ancien Testament qui indiquent que Jésus est l’accomplissement de la promesse de l’Ancien Testament d’un Messie.
Comment les passages suivants du Nouveau Testament et de l’Ancien Testament sont-ils liés? C’est-à-dire, comment le Nouveau Testament utilise-t-il ces textes pour rendre témoignage de Jésus?
Jn 1:23, Esa 40:3
Jn 2:16, 17; Ps 69:9
Jn 7:38, Jer 2:13
Jn 19:36, Nb 9:12
Non seulement Jean, mais Pierre, Paul, Matthieu, Marc, Luc et tous les auteurs du Nouveau Testament, sous l’inspiration du Saint-Esprit, soulignent à maintes reprises comment la vie, la mort, la résurrection et l’ascension de Jésus de Nazareth au trône de Dieu sont toutes des accomplissements des prophéties de l’Ancien Testament.
Et, bien que Jésus ait continuellement enseigné aux disciples les Écritures, qui annonçaient Son ministère – à quel moment les disciples avaient-ils, finalement, compris que les Écritures annonçaient Sa mort et Sa résurrection? C’est seulement après Sa mort et Sa résurrection, et après leur avoir apparu, qu’ils comprirent finalement. « C’est pourquoi, lorsqu’il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite » (Jn 2:22, LSG; voir aussi Jn 20:9).
Etude de Mercredi
Jésus dit aux chefs religieux: « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jn 5:39, LSG). Quelle incroyable prétention de Lui-même!
Les estimations varient, mais certains érudits affirment que Jésus de Nazareth avait accompli des centaines de prophéties de l’Ancien Testament. Quel que soit le nombre, le fait qu’un seul homme réussisse à accomplir quelques-unes d’entre elles, ou encore presque la totalité, est stupéfiant. De temps en temps, quelqu’un utilisera une image comme celle-ci: imaginez que vous remplissez une zone de la taille du Texas avec des pièces d’environ 1 mètre de haut et que vous peignez l’une des pièces en rose, puis que vous les mélangez toutes. Ensuite, donnez à une personne aux yeux bandés une chance de choisir la pièce rose. Quelles sont les chances qu’avec un seul choix, elle obtienne la pièce rose?
Il ne fait aucun doute que la naissance, la vie et la mort de Christ aient été prédites par l’Ancien Testament, preuve éclatante de Son identité en tant que Messie attendu. Jean se réfère à ces textes de l’Ancien Testament à maintes reprises pour faire valoir ce point précis sur l’identité de Jésus, et aussi, la raison pour laquelle nous devons croire en Lui et accepter le salut qu’Il offre.
Que révèle chacun des passages suivants de l’Évangile de Jean au sujet de Jésus en tant qu’accomplissement de la prophétie messianique?
Jn 12:14, 15, Zac 9:9
Jn 13:18, Ps 41:9
Jn 19:37, Zac 12:10, Zac 13:6
À quel point êtes-vous fermement ancré dans ce que vous croyez? Si quelqu’un vous demandait pourquoi vous croyez en Jésus en tant que Messie, quelles réponses pourriez-vous donner, et où iriez-vous pour chercher des preuves, et pourquoi, pour aider à défendre cette foi?
Etude de Jeudi
Dans notre étude de Jean jusqu’à présent, nous avons vu que Jean montre comment Jésus, en effet, est le Messie promis, la grande espérance que le peuple juif attendait ardemment.
Et pourtant, parmi les chefs religieux, les guides spirituels du peuple, beaucoup étaient plutôt Ses plus grands ennemis. Pourquoi?
Lisez Jean 8:12-30. Quelle est la dynamique entre Jésus et ces chefs religieux dans ce passage? Quels sont les textes qui aident le mieux à expliquer la raison pour laquelle beaucoup L’avaient rejeté?
Jésus dit qu’ils ne connaissent ni Lui ni le Père (Jn 8:19). Ils auraient dû connaitre les deux, mais ces hommes se trompaient eux-mêmes. Ils étaient tellement pris dans leurs propres traditions et philosophies que même ayant Jésus juste devant eux, faisant toutes les choses qu’Il a faites et disant les choses qu’Il a dites – toutes les révélations puissantes du Père – ils L’avaient quand même rejeté.
Ensuite, Jésus leur dit: « Vous êtes d’en bas » (Jn 8:23). En d’autres termes, aussi religieux soient-ils, ce n’étaient pas des hommes spirituels et pieux. Ils avaient une « apparence de la piété » (2 Tim 3:5), mais rien de plus. Ils avaient une piété extérieure, mais une incrédulité intérieure.
Cela n’était pas nouveau: « Quand ce peuple s’approche de moi, Il m’honore de la bouche et des lèvres; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu’il a de moi N’est qu’un précepte de tradition humaine » (Esa 29:13, LSG). Ce même concept est repris par Jésus des siècles plus tard, lorsqu’il dit: « C’est en vain qu’ils m’honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Mc 7:7, LSG). Leurs enseignements et commandements humains, étaient « de ce monde » (Jn 8:23), et Jésus avait alors dit: « je ne suis pas de ce monde » (Jn 8:23). Le fait que ces hommes se soient trompés eux-mêmes était déjà assez grave; et la tragédie a été aggravée parce qu’ils égaraient aussi les autres, même si, fait intéressant, Jean a écrit qu’à la suite de l’échange décrit dans ces versets, « plusieurs crurent en lui » (Jn 8:30). Ainsi, même avec de mauvais dirigeants, de nombreux Juifs avaient été capables de voir, par eux-mêmes, qui était Jésus.
Quelles leçons tirez-vous de l’échange de Jésus avec les chefs religieux? Comment pouvons-nous être « d’en haut » et non « d’en bas » – et comment pouvons-nous connaitre la différence?
Etude de Vendredi
Lisez Ellen G. White, « Que votre cœur ne se trouble pas », pp. 666-686, dans Jésus-Christ.
« Tel un riche trésor, la vérité avait été confiée aux Hébreux. L’économie judaïque, portant le sceau de Dieu, avait été instituée par le Christ lui-même. Les grandes vérités de la rédemption avaient été voilées sous des types et des symboles. Cependant, quand Jésus vint sur la terre, les Juifs ne le reconnurent pas comme celui qui réalisait toutes ces figures. Ils avaient la parole de Dieu entre leurs mains, mais les traditions qui s’étaient transmises de génération en génération et l’interprétation humaine des Écritures cachaient la vérité telle qu’elle est en Jésus. La portée spirituelle des écrits sacrés était perdue. Le trésor de toute connaissance leur était ouvert, mais ils ne le voyaient pas.
Dieu ne cache pas sa vérité aux hommes, mais celle-ci, à cause de leur attitude, leur devient incompréhensible. Le Christ avait donné à Israël des preuves évidentes de sa messianité, mais son enseignement réclamait un changement de vie radical. Les Juifs se rendaient compte que s’ils recevaient le Christ, ils devraient abandonner leurs maximes et leurs traditions, qui leur étaient chères, aussi bien que leurs pratiques égoïstes et impies. Il fallait faire un sacrifice pour recevoir la vérité immuable et éternelle, c’est pourquoi ils fermaient les yeux devant les preuves les plus évidentes que Dieu leur avait données pour établir leur foi en Christ. Ils professaient croire à l’Ancien Testament tout en refusant d’accepter son témoignage touchant la vie et le caractère du Messie. Ils craignaient de se laisser convaincre, ce qui les aurait amenés à se convertir et à abandonner leurs idées préconçues. Le trésor de l’Évangile, le Chemin, la Vérité et la Vie, était parmi eux, mais ils rejetèrent le plus grand don que le ciel puisse envoyer. » Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, pp. 82-83.
Discussion:
Comment les prophéties accomplies dans la vie de Jésus construisent-elles la foi?
Quels sont les trois ou quatre principaux obstacles qui avaient empêché les chefs religieux de croire en Jésus? Comment ces mêmes principes se manifestent-ils aujourd’hui?
Faites un bilan personnel sur là où se trouve votre foi aujourd’hui. À votre avis, quelles mesures peuvent fortifier votre foi?
Que devrait nous apprendre votre réponse à la question à la fin de l’étude de lundi sur l’autorité des Écritures, et pourquoi devons-nous rejeter tout ce qui jette le doute sur l’autorité finale et ultime des Écritures?